J’ai déjà tout raconté, tout écrit. J’aurais dû m’arrêter là, garder pour moi ce qu’il nous restait à vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
Il n’y a rien à écrire. Et pourtant, j’écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J’écris, au nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J’écris le lien. J’écris ce qui nous maintient. J’écris la vie.
Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.
Anne-Dauphine Julliand : « Mes enfants sont au Ciel, dans l’Éternité »
Après la mort de trois de ses enfants, Anne-Dauphine Julliand revient avec un livre concret et profond, « Ajouter de la vie aux jours ». Malgré sa douleur, elle reste une mère de famille et un témoin de foi.
« Je ne souhaite pas être prise en modèle ou convaincre qui que ce soit, confie Anne-Dauphine Julliand. Juste exprimer ce que j’ai vécu. »
« Anne-Dauphine Julliand croque pêle-mêle ses tempêtes intérieures et les pépites de l’existence qu’elle n’a pas cessé de glaner depuis le suicide de son fils aîné. Elle nous cueille dans notre humanité, au-delà de nos singularités. » Isabelle Francq - La Vie